BCD Travel dévoile les principales destinations business fréquentées par les voyageurs d’affaires américains. L’Europe y tient une place prépondérante.
Après avoir décrypté les habitudes de déplacements des professionnels européens, BCD Travel franchit l’Atlantique pour se focaliser sur le marché US. Avec une même question : quelles sont les destinations les plus populaires pour les déplacements professionnels ? Cette nouvelle étude publiée par la TMC confirme le dynamisme de l’axe transatlantique. En effet, de même que les hubs US sont les plus attractifs depuis le Vieux Continent, les destinations européennes sont privilégiées par les professionnels nord-américains. Dans le top 10 édité par BCD Travel figurent pas moins de sept villes européennes. A commencer par Londres, leader du classement intercontinental, devant Francfort et Amsterdam. Paris se classe en 4e position. Sur le réseau domestique, le leadership de New York est mis à mal par Atlanta, Dallas et Chicago.
A l’instar de l’analyse menée sur le marché européen, BCD Travel s’est également penchée sur les axes aériens les plus fréquentés par la clientèle affaires. Le vol New York-Londres domine ce palmarès 2023. Il devance les lignes Chicago-Francfort et New York-Francfort. Paris se hisse dans le top 10 grâce à sa liaison transatlantique avec New York (9e).
Quant aux habitudes de déplacements aériens des professionnels américains, on notera une prépondérance de la classe affaires pour les déplacements intercontinentaux (53%). Seuls 36% des voyageurs d’affaires US optent pour la classe éco, contre 10% pour la Premium economy et enfin 1% pour la First.
Au-delà des habitudes de déplacements, BCD Travel mesure le retour de l’activité business travel. Craig Bailey, président de BCD pour les Amériques, note ainsi : « Au niveau mondial, les voyages d’affaires ont retrouvé 90 % des niveaux d’avant la pandémie”. Il poursuit : “Des facteurs tels que les conditions économiques, le travail à distance et les développements en matière de développement durable continueront à avoir un impact sur les voyages d’affaires. Par exemple, en 2024, un cinquième des bureaux aux États-Unis seront vides, car 60 % des entreprises autorisent le travail à distance. Mais toute personne faisant partie d’une équipe composée de travailleurs à distance aura besoin de se rencontrer en personne de temps en temps. Les entreprises réagissent à cette évolution en encourageant les équipes à distance à se réunir au siège social ou dans d’autres lieux de rencontre pratiques. Alors que le navetteur d’hier devient le voyageur d’affaires de demain, le travail à distance pourrait potentiellement conduire à plus de voyages » prévoit Craig Bailey.
Avec Voyage D’Affaires