Les producteurs de coton, dans le nord profond de la Côte d’Ivoire sont à la tâche pour les nouvelles productions cotonnières. Dans les départements de Niakaramadougou et de Tarifé, les jeunes plants ont déjà poussé et les agriculteurs œuvrent pour éliminer les mauvaises herbes. Une visite dans lesdites zones, le lundi 18 juillet 2016, nous a permis de constater l’effectivité des travaux sur le terrain.
Tuo Kolotchoma Thomas qui possède 5 hectares de l’or blanc dans la Zone de Tafiré, explique dans les moindres détails les conditions dans lesquelles ils (les agriculteurs) travaillent. « Après la campagne 2015-2016, nous visons désormais la campagne 2016-2017. Et cela dans six à sept mois. Nous espérons que pour cette nouvelle campagne, les choses iront mieux. Les jeunes plants ont bien poussé parce qu’il a plu pendant quelque temps. Aujourd’hui, nous travaillons à éliminer les mauvaises herbes. Les produits (les herbicides) sont chers sans compter les intrants. Certes, on nous a fait des prêts, mais il faut souhaiter que la pluie ne s’arrête pas sinon se sera une catastrophe. La dernière campagne n’a pas été si mauvaise car la Compagnie Ivoirienne pour le Développement du Textile (CIDT) a bien respecté ses engagements nous concernant. Nous souhaitons que la prochaine campagne soit plus profitable que la dernière » a espéré M. Tuo.
Dans le département de Niakaramadougou, des champs de coton s’étendent à perte de vue. Les jeunes plants se dressent fièrement et font penser à des jours meilleurs pour les agriculteurs qui réclament à présent des tracteurs pour la modernisation de leurs activités afin de pouvoir réaliser de meilleurs résultats.
« Avec des tracteurs, nous pourrons moderniser notre agriculture et produire plus. Avec les bœufs ou les motoculteurs, on ne peut pas aller vite. La CIDT ne peut pas nous fournir ces machines, mais si l’Etat décide, il pourra le faire. On pourra peut-être donner un tracteur à dix (10) agriculteurs qui travailleront et ensemble, pourront rembourser le prix de cette machine. C’est juste un exemple que j’ai donné. Pour tout dire, nous avons besoin d’aide pour faire développer nos activités » a plaidé Soro Denis Koné qui souligne au passage que « le coton est une matière première qui nourrit véritablement son homme ». Pour l’heure, tout semble bien marché dans cette partie du pays car la pluviométrie est en ce moment clémente et annonce des jours meilleurs pour nos agriculteurs.
Avec AGRICI